Le Sport pour tout le monde

Avant l’effort, afin de constituer des réserves énergétiques suffisantes en glycogène musculaire. En effet, le premier « carburant » utilisé par le corps lors d’une activité sportive est le glycogène, la combustion des graisses intervenant plus progressivement. « Faire le plein » permet donc d’alimenter les muscles dès le début de l’effort, puis de leur assurer un meilleur approvisionnement sur la durée pour favoriser l’endurance et la performance.

Pendant l’effort, pour repousser les limites et maintenir la performance. Avec l’activité sportive, les réserves en glycogène diminuent puis s’épuisent, le muscle utilise alors le glucose du sang ce qui entraîne la baisse du taux de glycémie. Il est donc essentiel de « reconstituer le stock » de glucose sanguin ponctionné par les muscles afin de reculer le seuil de déplétion glycogénique qui provoquerait l’arrêt forcé, voire le malaise, appelé « mur » en course à pied ou « coup de fringale » en cyclisme.
L’apport en glucides pendant l’effort permet parallèlement de garder un bon mental et de rester plus concentré.

Après l’effort, car le processus de récupération est très important. C’est pendant les premières heures que la reconstitution en glycogène musculaire est la plus efficace. Consommer des glucides immédiatement après l’effort permet donc aux muscles une meilleure récupération et une meilleure préparation pour un effort ultérieur.

Avant et pendant l’effort, seuls les sportifs « entraînés », doivent améliorer leurs apports en protéines. Si les réserves de glycogène sont épuisées et les réserves graisseuses trop faibles lors d’un effort long et intense, certaines protéines peuvent être décomposées en acides aminés qui seront brûlés pour fournir l’énergie nécessaire. Un apport en protéines permet de retarder l’épuisement du glycogène et compenser le catabolisme protéique et d’éviter ainsi l’épuisement et la fonte musculaire.

Après l’effort, un apport en protéines est préconisé à toutes les catégories de sportifs. Les muscles, fortement sollicités pendant l’effort, souffrent de microlésions plus ou moins importantes qu’il faut réparer au plus vite (dans les deux heures qui suivent). Ce sont les protéines qui vont permettre la reconstitution musculaire et éviter l’apparition des courbatures pendant la phase de récupération qui commence dès l’arrêt de cette activité. Au-delà de la reconstitution des fibres, un apport adapté en protéines permet également de « booster » tout l’organisme : augmentation de la masse musculaire, amélioration de la « qualité » musculaire pour de meilleures performances à venir, soutien de la fonction immunitaire, etc.

Avant et pendant l’effort, un apport en antioxydant est recommandé aux sportifs « entraînés ». Du fait d’une surconsommation d’oxygène pendant l’effort, notamment lors d’efforts physiques intenses, prolongés et répétés à des cadences de plus en plus élevées, le sport peut nous faire « rouiller ». Les radicaux libres attaquent les membranes cellulaires, notamment celles qui protègent les fibres musculaires, ce qui provoque des douleurs (courbatures, crampes, douleurs, raideurs…), une apparition de la fatigue plus rapide, et des problèmes cardiorespiratoires, donc une baisse de performance. Un apport en antioxydant permet de pallier ces désagréments.
Les recherches scientifiques montrent que le stress oxydatif n’attaque pas seulement les muscles concernés par l’effort mais a des répercussions négatives sur l’état physique général, rendant l’organisme plus sensible aux infections.

Après l’effort, le maintien d’un niveau optimal des défenses antioxydantes permet d’améliorer la récupération de tous les sportifs. Il prépare l’organisme aux efforts à venir et permet d’améliorer les performances.

Lors d’une activité sportive, le besoin en oxygène de l’organisme augmente et la fréquence cardiaque s’intensifie. L’apport en Omégas (et son équilibre) joue un rôle bénéfique sur le système cardiovasculaire en fluidifiant le sang. Il renforce ainsi le cœur et lui apporte une meilleure adaptabilité aux changements de rythme.

Les Omégas 3 et 6 permettent de limiter le stress oxydatif dont on connaît les effets négatifs : lésions musculaires, fatigue, crampes, récupération rallongée …

Ils interviennent dans la constitution du système nerveux et favorisent la concentration et les réflexes. En période de compétition, la supplémentation en Omégas est utile pour maintenir les capacités mentales et mieux résister au stress.

Ils agissent sur la fluidité des membranes cellulaires et le contrôle de l’inflammation consécutive à l’effort. Ils favorisent la récupération et diminuent les risques de blessures.

La consommation d’Omégas 3 a des effets de régénération sur le métabolisme des protéines des muscles, qualité intéressante pour les sportifs souhaitant accroître leur masse musculaire.
Plus largement, le sportif va donc favoriser une amélioration de son état mental et physique, un renforcement de son système immunitaire, et donc, par voie de conséquence, contribuer à de meilleures performances sportives et minimiser les risques de blessures.